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La clientèle visée par l’ATCCM
Nos différentes clientèles
- Traumatisme Cranio-Cérébral (TCC)
- Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
- Autres lésions cérébrales
- Proches
- Grand public
- Devenir membre
Définition du TCCLe traumatisme cranio-cérébral (TCC) est une atteinte au cerveau à la suite d’un contact brusque entre le tissu cérébral et la boîte crânienne. Ce contact peut survenir lors d’un accident de la route, au travail, au jeu ou à la suite d’une agression. Une telle blessure au cerveau peut entraîner de graves conséquences aux plans physique, cognitif, affectif, comportemental et au niveau de la personnalité. Les séquelles subies étant permanentes, une grande partie des personnes ayant subi un traumatisme cranio-cérébral a besoin de soutien. Ces atteintes ont un impact sur la vie familiale, sociale, professionnelle et scolaire de la personne qui a subi un tel traumatisme. |
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Le traumatisme cranio-cérébral occasionne presque toujours une altération des fonctions cérébrales supérieures ou cognitives. Des modifications du comportement et de l’état émotionnel peuvent également être observées. Ces changements apparaissent habituellement de façon brusque et sa durée peut être variable ou permanente. Les séquelles varient d’une personne à l’autre et selon le point d’impact au cerveau. Perte d’équilibre, perte de coordination, paralysie, diminution de l’endurance, fatigabilité, pertes sensorielles : trouble de vision, du goût, de l’odorat. Difficulté langagier. Problèmes d’attention, de concentration, de perception et de mémoire. Difficulté à structurer ses idées, à parler, à comprendre, à lire et écrire. À cause de toutes les séquelles mentionnées ci-dessus, il est possible que la personne ne puisse reprendre ses activités quotidiennes. Ainsi, une personne ayant un TCC pourrait ne plus être apte à retourner au travail ou compléter ses études. Les proches des victimes doivent également s’adapter et composer avec cette nouvelle réalité. À cause de toutes les séquelles mentionnées ci-dessus, il est possible que la personne ne puisse reprendre ses activités quotidiennes. Ainsi, une personne ayant un TCC pourrait ne plus être apte à retourner au travail ou compléter ses études. Les proches des victimes doivent également s’adapter et composer avec cette nouvelle réalité. |
Qu’est-ce qu’un TCC léger ?
Ce qui est communément appelée commotion cérébrale est en fait un traumatisme cranio-cérébral léger. Il n’en demeure pas moins qu’il affecte la fonction cérébrale, celle-ci étant modifiée pour un bref moment.
Lorsqu’ils sont heurtés ou secoués, les tissus mous du cerveau peuvent se déplacer à l’intérieur du crâne et se cogner contre les os durs. Le TCC léger se produit lorsque la tête est frappée ou secouée violemment lors d’un accident de voiture, une chute, etc.
Symptômes reliés au TCC léger
Les difficultés rencontrées le plus souvent sont :
- Maux de tête;
- Étourdissements, vertiges;
- Nausées, vomissements;
- Fatigue, somnolence;
- Difficulté à trouver ses mots;
- Lenteur au niveau de la pensée et de la compréhension;
- Diminution de la concentration et de la mémoire;
- Irritabilité, impulsivité;
- Manque d’initiative.
Certaines personnes ressentent une ou plusieurs difficultés. C’est souvent lorsque la personne reprend ses activités habituelles, qu’elle éprouve des problèmes. Il est donc recommandé de faire un retour progressif à vos activités. Une modification du volume de travail peut aussi être nécessaire à court terme si les symptômes persistent.
Le traumatisme cranio-cérébral léger est une blessure fréquente, habituellement sans complication médicale ni conséquence à long terme. Les symptômes devraient disparaître en moins de deux semaines, dans la majorité des cas. Ils peuvent toutefois persister plus longtemps. Après quatre semaines, n’hésitez pas à consulter si vos symptômes persistent ou si vous avez de la difficulté à reprendre vos activités.
Vous avez reçu un coup à la tête ?
Conseils pratiques
Dans les jours qui suivent l’accident :
- Ne restez pas seul pendant les 24 heures suivant l’accident;
- Évitez de conduire une automobile ou un autre véhicule durant les premières 48 heures;
- Reposez-vous;
- Si vous souffrez de maux de tête, prenez de l’acétaminophène ou les médicaments prescrits par votre médecin;
- Reprenez graduellement vos activités quotidiennes, selon vos capacités;
- Soyez attentif à vos symptômes;
- Informez vos proches de votre situation, afin qu’ils comprennent vos difficultés et puissent vous aider;
- Évitez les lumières et les sons excessifs (concert, bar, party, film au cinéma, etc.);
- Évitez de consommer alcool et drogues.
Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral (AVC) ?
L’AVC survient lorsqu’il y a une interruption du flux sanguin dans une artère du cerveau, créant ainsi une lésion soudaine. Les cellules cérébrales de la zone touchée sont privées d’oxygène et de nutriments, ce qui les endommage et nuit aux fonctions qu’elles commandent. Les neurones qui meurent ne peuvent reprendre leur fonctionnement normal et il est impossible de les remplacer. (Fondation des maladies du coeur et de l’AVC, 2018; OMS, 2017)
L’AVC peut entraîner de graves conséquences aux plans physique, cognitif, affectif, comportemental et au niveau de la personnalité.
Les séquelles subies étant permanentes, une grande partie des personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral a besoin de soutien.
Ces atteintes ont un impact sur la vie familiale, sociale, professionnelle et scolaire de la personne.
Les types d’AVC
AVC ischémique
L’AVC ischémique survient lorsqu’un caillot de sang bouche un vaisseau sanguin du cerveau.
AVC hémorragique
La rupture d’une artère dans le cerveau provoque un AVC hémorragique.
La rupture d’une artère dans le cerveau provoque un AVC hémorragique. AIT ou Accident ischémique transitoire
Les symptômes de l’AIT durent généralement moins d’une heure, mais ils ne sont pas à prendre à la légère.
L’AIT se produit lorsqu’un petit caillot de sang bloque temporairement une artère.
En cas de symptômes, composer le 911.
À venir...
Vous soutenez une personne qui
a subi un TCC et/ou un AVC et/ou une autre lésion cérébrale?
Alors, vous êtes une personne proche aidante!
Une personne proche aidante est une personne qui apporte un soutien significatif sans rémunération à une autre personne ayant une incapacité ou une vulnérabilité.
Que ce soutien soit régulier ou occasionnel, à court ou à long terme, il n’y a pas de temps minimum requis pour être reconnu comme personne proche aidante.
L’aide apportée peut prendre diverses formes :
- l’organisation et la planification des soins et services;
- le transport pour les déplacements;
- l’aide aux soins personnels et aux activités de la vie domestique;
- le soutien émotionnel et affectif;
- la gestion du budget;
- etc.
La personne proche aidante peut être un membre de la famille, un ami, un voisin et peut habiter ou non avec la personne aidée.
Voici des besoins importants exprimés par les personnes proches aidantes :
- informations et formations;
- soutien psychosocial individuel et de groupe;
- services de répit;
- flexibilité en emploi ou dans le cadre des études;
- aide matérielle et financière;
- services pour les activités de la vie quotidienne et domestique;
- etc.
N’hésitez pas à contacter l’ATCCM pour bénéficier de nos services et activités!
Nous touchons principalement le grand public via notre volet sensibilisation et éducation
- Formation
- Conférence
- Sensibilisation
- Représentation extérieure
- Références
La population en général est aussi invitée à appuyer notre organisme par le biais du bénévolat ou de dons en soutien à notre mission.
Critères pour devenir membre à l’ATCCM
- Être âgé de 16 ans et plus
- Avoir une preuve médicale mentionnant le TCC ou l’AVC, présentant un état de santé stable
- Demeurer sur le territoire de la Montérégie
ou
- être un proche ou un membre de la famille d’une personne ayant un TCC ou un AVC
